Extrait du journal

le coup de ta loi, mais je commets une mau vaise action. Je considère que dans une ques tion comme celle-là je dois consulter ma conscience qui ne reçoit d’ordres de person ne. Ma conscience me dit que je n'ai pas d’autres souvenirs sur l’affaire que ceux de mon chef. M. Clemenceau vous a raconté ce qui s’est passé entre lui et moi. Tenez pour vrai tout ce qu'il vous a dit. Je ne suis pas là pour y contredire. Il y a cependant un point, sur lequel je consens à m’expliquer à fond, car ce point me touche dans mes œuvres vives. C’est une question d’honneur profession nel pour moi. M. Clemenceau vous a déclaré qu’il n’avait point de souvenirs. Je veux parler de la question de savoir si oui ou non je luirai rendu compte de mon action, de ce que j’a vais fait. Moi, je n’aurai pas plus do souvenirs que lui. Il y a une chose que j'affirme en consul tant ma pratique personnelle, au sujet de laquelle je fais appel aux souvenirs de tous les ministres sous les ordres desquels j’ai servi. Je leur ai toujours rendu compte, aussi rapidement que j'ai pu le faire, de tous les détails de mon administration au moment où ils venaient à ma connaissance. .Te n’ai jamais manqué à cette règle. Autrefois avant que le téléphone fût d'un usage cou...