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Le Soleil, 21 septembre 1875

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Le Soleil
21 septembre 1875


Extrait du journal

S'il nous prenait fantaisie do considérer le .VAYe Siècle comme l’organe autorisé de M. le comte do Chambord, et de cherch-r, dans les colonnes du journal deM. Edmond About, la pensée du chef de la maison d • Bourbon, Y Union trouverait que nous com mettons une bien singulière méprise. Elle en commet une tout aussi extraordinaire lorsqu’elle cherche dans les colonnes do la Fronce la pensée des princes d’Orléans. h'Union sait parfaitement que la France n’a pas qualité pour parler au nom des princes d’Orléans ou de leurs amis poli tiques: ce journal d’ailleurs, n’a pas tardé à infirmer lui-môme 1 autorité de ses ren seignements, en déclarant qu'ils pouvaient pécher sur quelques points de détail. C’était assez dire qu’il ne garantissait rien de ce qu’il avançait. Mais Y Union avait besoin d’un prétexte pour attaquer les princes d’Orléans. Elle a pris celui qu’elle a trouvé : elle en aurait cherché un antre, si cclui-lft lui avait fait défaut. Depuis l’échec do la Monarchie, les amis de l’union n’ont qu’un regret : c’est que cet échec ne puisse pas être imputé aux princes d'Orléans. Ils n’ont qu’un désir : c’est que les princes se mettent dans leur tort en méconnaissant l’engagement qu’ils ont pris à Froshdorf. Pendant longtemps les amis de Y Union ont espéré que les princes d’Orléans se poseraient en compétiteurs de M.le comte de Chambord et s’efforceraient d’établir uno monarchie de branche cadette. Cet espoir a été déçu par la conduite loyale et droite des princes. Alors qu’a-t-on fait? On a essayé do les pousser à bout par des violences de polémique. On espérait ainsi les amener, eux ou leurs amis, à quelque éclat qui les aurait mis dans leur tort. La presse ultrà-légitimiste de province a ouvert le feu depuis un an: il n’est pas d’outrages dont elle n’ait abreuvé les prin ces et leurs amis. Cette manœuvre a...

À propos

Fondé en 1873 par Édouard Hervé, Le Soleil était un quotidien conservateur antirépublicain. Avec son prix modique, il cherchait notamment à mettre la main sur un lectorat populaire, audience qu'il n'arrivera toutefois jamais à atteindre du fait de ses orientations politiques. Le succès du journal fut pourtant considérable à une certaine époque, tirant jusqu'à 80 000 exemplaires au cours de l'année 1880.

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