Extrait du journal

accentue avec le plus de violence, faute de pouvoir l’étayer de la moindre raison. Or, qu’y a-t-il de changé, depuis les Ins tructions du 25 novembre et la lettre dur 2 décembre ? Ces pièces s’ajouteront aui recueil des documents royaux contenus au livre La Monarchie Française, sans en altérer l'esprit, sans en contredire une ligne. Plus spécialement, tous les écrits de Monseigneur le Duc d'Orléans, à dater de l'allocution du 12 septembre 1894, de meurent sans atteinte ; et, s’ils avaient besoin d’être interprétés, leur Auteur sau.? rait élever la voix. « La Monarchie »# a-t-il dit, « ne s'immobilise pas dans des formules. Elle a de la vie la souplesse et la variété. » Voudrait-on lui interdire de s’inspirer des circonstances ? Et, d’ail leurs, à qui fera-t-on croire que le Prince approuve une politique qui démentirait tout son passé ? Nous avons la douleur, mais le devoir de l'affirmer : la. révolte des directeurs de YAction française est uniquement le fait d'hommes qui ont. visé à être tout, dans le parti royaliste, que l'on a voulu réduire .à leur rôle, à leur influence légi time et qui refusent de désarmer si le Prince n’abdique entre leurs mains. •L’orgueil qui a ruiné tant d’inteUigem ces, stérilisé tant de mérites, corrompu tant de vertus, nous inflige ce nouveau schisme. La Monarchie aura peut-être ses sillonnistes, moins la soumission qui honora ceux que Rome a frappés. Mais, comme l'Eglise, elle porte en soi, avec l'autorité héréditaire, son principe de ré» paration et de durée. Elle existait avant* elle subsisterait après Y Action française, Cette certitude fortifie, dans la crise pré sente, ses amis et ses serviteurs. “...