Extrait du journal

ou aux platanes des marchés de fleurs, le# sapins, les sapins aux rameaux abondants et d’une gaie verdure, ont été entassés. Les uns sont hauts à peine comme un bambin ; les autres, de vrais arbres, ont cinq et six mètres. Les plus petits se ven dent environ cent sous ; les plus grands trouvent acquéreurs entre cinquante et quatre-vingts francs. Tous ces arbres ne nous viennent pas du Nord, mais simplement de la banlieue, des hameaux voisins de Paris et surtout du joli village de Vaucresson. A leurs bras, au lieu du givre éclatant et de la neige candide qui les auraient re couverts sous les ciels natals, brilleront maints joujoux, pour la joie des mains puériles, — tandis que leurs frondaisons seront regrettées par les passants îêveura d’avril....