Extrait du journal

bétail et qui demande à la France près quo toute su viande de boucherie, ce pays n’est pas un pays imaginaire, il existe, il s’appelle Paris. Ce que nous disons de la viande de boucherie, nous pouvons le dire du beurre, nous pouvons le dire de presque tous les produits agricoles. Nous faisons des efforts inouïs pour ouvrir à nos produits des débouchés nouveaux dans les pays étrangers. Nous contions à nos plus habiles diplomates le soin de négocier des traités de com merce. Nous discutons pied à pied les tarifs de douane avec les représentants des puissances étrangères. Et pendant ce temps, nous laissons subsister chez nous, à Ventrée de nos villes, des barrières qui entravent la vente de nos produits agricoles là où elle serait facile et assurée. Faire tom ber ces barrières serait le plus grand service qu’on pourrait rendre à notre agriculture, surtout au moment où les marchés étrangers sc ferment peu à peu à nos produits. La République française nous dit qu’il ne serait pas juste de faire payer par toute la France les dettes de sa capitale. Nous disons, nous, qu’il ne serait pas juste de faire payer uniquement par la ville de Paris les frais d’une réforme qui intéresse la France entière et tout particulièrement les campagnes. Edouard Hervé»...