Extrait du journal

Le juge de paix Delgove, de PontSainte-Maxence, vient d’être condamné aux travaux forcés à perpétuité par la cour d’assises de l’Oise. Des circonstances atténuantes ont été admises en sa faveur, et même réclamées par l’organe du mi nistère public. S’il se fût agi d’un pauvre diable, assassin d’une femme pour lui voler son argent, le ministère public eût conclu, j’imagine, à l’application pure et simple de la loi, et Les jurés auraient vu ce qu’ils avaient à faire; mais il s’agit d’un juge de paix nommé parle gouver nement, sur la proposition de Pierre ou de Paul, et qui fut; pourvu, non parce qu'il était capable, mais parce qu'il était...