Extrait du journal

GAZETTE PARLEMENTAIRE Hier et aujourd’hui — Eli bien I c’est la grande journée ! — Oh 1 elle aura, quoi qu’il arrive, un lende main. — Alors vous croyez aux ordonnances de nonlieu? — On assure qu'il y en aura trois. — Ou m’a affirmé qu'il n'y en aura aucune. — Je supposais qu'on en comptait quatre. — En vérité, rien n’est certain. C’est ce soir, à l’Elysée, que sera seulement connue la décision de M. Franqueville. — Et les fonds secrets? — Oh l ce sera une simple escarmouche, à moins que l'action ne s’engage sur toute la ligne. Les conversations des couloirs en étaient là lorsque nous est arrivé l'écho do la bruyante discussion de la Chambre. C'est encore d* Panama qu’il s'agit. L’escar mouche est devenue une bataille rangée. M. Ri bot a attiré sur le dos du cabinet une série d'averses oratoires. L’anecdote de M. de Ramel sur la présence d’Arton à Paris, il y a dix jours, est l’objet de toutes les conversations. — Après tout, dit M. Ferroul, en agissant com me il l’a fait, M. Dclahaye a rempli courageuse ment son devoir. Et si l’on veut tant savoir les noms, qu’on les demande à M. Carnot, qui doit ou les donner ou f..... le camp! L’impression générale est que le ministère n’a reculé que pour mieux sauter. S’il y a des or- j...