Extrait du journal

DIJON. LE LIEUTEBTAICT-COLOBïEL LÉVÊgUE. Quelle que soit la phraséologie toujours intéressée deceitaines gens sur le bonheur des peuples, et plus spécialement sur celui des prolétaires, il nous est démontre, à nous qui aimons les nécessiteux plus que leurs imprudents flatteurs, qu’il y aura toujours des indigents tant qu'il 11e coulera pas sur la surface de notre globe , comme dans la terre promise , des ruisseaux de lait et de miel. Ainsi le veut notre nature. Modifiez létal social, messieurs les réformateurs, tant qu’il vous plaira ; élevez, les petits et abaissez, les grands, bouleversez les institutions, faites des républiques ou des monarchies, donnez, des chartes, révisez-les, muquez-vous-en même, régalez-nous de lois agraires, en vrais forçons, détroussez ceux qui possèdent pour donner à ceux qui n’ont pas, accordez des places ou de la pâtée à tous ces aboyeurs de carrefours, à tous ces émeutiers sortis de la fange des révolutions, il y aura inévitablement des pauvres, qu’une société bien organisée protégera toujours contre le besoin. Cette œuvre de protection et de miséricorde est facile en France. Là, plus qu’ailleurs, il y a des âmes aussi nobles que généreuses, dont la première des vertus est de secourir activement la veuve et l’orphelin. Si elles mettent un jour un ternie à leur libéralité, c’est lorsqu elles n’ont plus....