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Le Supplément, 4 juin 1914

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Le Supplément
4 juin 1914


Extrait du journal

Certes, les peines morales sont, la plupart du temps, atroces surir ul celles causées par la perte d’une amitié précieuse. Qui n’a pas eu son grc s ou son petit chagrin d’amour ? A vingt ans, cela parai; une catastrophe, mais quand l’âge est venu, on n’exagère plus les alarmes d’autrefois. On s’arme de stoïcisme auquel se joint une pointe de mélancolie bien compréhensible. On s’nétest, en effet, donné bien franchement, entièrement et il en coûte d avoir à constater qu’on s’était trompé. Il y a là souvent une question d’amour-propre blessé. L'homme est tel qu’il croit souffrir dans son sentiment, alors qu’il ne déplore qu’une atteinte à sa confiance égoïste....
Le Supplément (1895-1920)

À propos

Le Supplément est un périodique illustré ayant paru trois fois par semaine à partir de 1895, date à laquelle il prend son indépendance de La Lanterne, auquel il était précédemment rattaché. On y trouve des chroniques littéraires et mondaines, des caricatures et de la poésie. Il cesse de paraître lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale. Il reprend brièvement en avril 1920 avant de disparaître définitivement en décembre de la même année.

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Données de classification
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