Extrait du journal
Peut être mise; hors d’affaire... Avec elle — j’en fuis serment — N’eut jamais rien l’obscène à faire ! Puisque c’est, à ce qu’on inca dit, Ce sympathique phénomène Qui, du lundi, jusqu’à mWi Le samedi, clôt lu semaine ; Moyennant quoi, le tâcheron, Lorsque, pour vivre, il sc démanche, Peut consacrer, en chiffre rond, Quarante heures à son dimanche I Or, si tu n’es pas un clam pin, Lecteur, tu Te récrier Que ladite Un chopine Lecteur, est-ce que tu n’estimes Plis qu’il serait plus épatant, — Au lieu que, pour quelques centimes, Six jours cl six heures tatou On turbine et l'on se démène, — De barder, en tout et pour tout, Les quarante heures pair semaine 7 Autrement dit, moi, je voudrais Qu’au samedi midi commence (1) La semaine et finisse apures La dernière heure du dimanche. On pourrait l'appeler, si on Y tient, la semaine française Et, de sa prompte adoption, Je serais, moi, d’autant plus aise Qu'il va me pousser, dès demain, — Je le sens et je t'en informe, Lecteur, — dans le creux de lu main. Toute une forêt filiforme. Et c’est pourquoi, ce samedi, Sans hésiter et d’un cœur forme, A mon cinéma, des midi. Je mets les volets et je ferme !...
À propos
Le Supplément est un périodique illustré ayant paru trois fois par semaine à partir de 1895, date à laquelle il prend son indépendance de La Lanterne, auquel il était précédemment rattaché. On y trouve des chroniques littéraires et mondaines, des caricatures et de la poésie. Il cesse de paraître lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale. Il reprend brièvement en avril 1920 avant de disparaître définitivement en décembre de la même année.
En savoir plus Données de classification - pétavy
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