Extrait du journal

prendre les démarches qu’il juge utiles au succès de -ses efforts pour faire aboutir uni règlement d’ensemble. Ensuite, on ne voit pas .en quoi la visite à Moscou diminuerait, la portée, de la visite à Berlin, eàr on ne peut imaginer que la question du pacte oriental puisse être résolue en dehors de la Russie soviétique, de la Pologne' et de la Tchécoslovaquie, qui, de! toute manière, y seraient parties. Ceux, qui affectent .de s’inquiéter de la prise de contact: directe d’un ministre britannique avec le gou-: vernement des Soviets, et qui veulent y voir on ne sait quelle amorce d’une nouvelle poli tique anglo-russe,se trompent aussi lourdement qu’ils se sont trompés en appréciant fausse ment le rapprochement de la Russie et de la France. Il tombe pourtant sous le sens que, l’Union soviétique faisant partie de la Société des nations et étant rentrée dans le circuit des grandes puissances européennes, les problèmes internationaux auxquels elle est intéressée ne peuvent être résolus qu’avec sa collaboration.ee qui implique la nécessité d’une coopération: diplomatique normale avec Moscou. Quoi qu’il en soit, les visites de Sir John Simon sur le continent posent une série de questions du plus grand intérêt, et constituent un élément* essentiel de la politique de paix et de sécurité que la France et l’Angleterre veulent faire triompher pour le plus grand bien de l’Europe....