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Le Temps, 6 octobre 1935

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Le Temps
6 octobre 1935


Extrait du journal

L'approbation sans résérve de la politique de M. Pierre Laval ne pouvait, en; bonne logique, faire aucun doute. Cette politique n'a cessé d'être conforme aux intérêts les plus certains de la France-,-'et à la volonté de sauvegarder la paix de l'Europe par la coopération permanente de l'Angleterre, de la France et de l'Italie, de maintenir l'autorité de la Société dès nations, d'assurer les plus larges possibilités pour _ la collaboration loyale dans tous lés domaines de tous les peuples du continent dans un même esprit de solidarité et de confiance réciproque. C'est la raison profonde pour laquelle le gouvernement de la République, après avoir consolidé l'entente avec l'Angleterre, s'est efforcé de dissiper tout malentendu 'entre la-France èt l'Italie. L'accord franco-italien du 7 janvier, la déclaration commune [franco-britannique du 3 février, ces deux actes aboutissant aux décisions anglo-franco-italiennes de Stresa, voilà ce qui caractérise la politique extérieure de la France et ce qu'on ne doit ièri 'aucun- cas: laissèr compromettre. Nous n'avons cessé de répéter que' des' sanctions d'ordre militaire contré l'Italie, à propos de la crise éthiopienne, sont. exclues de toute manière, et que le rôle de la Société des nations est de limiter le conflit, de le réduite le plus .vite possible, de favoriser de toute son influence un règlement équitable. C'est à cette tâche que M. Laval s'est appliqué, lors des négociations de Paris d'abord, au cours des travaux du conseil de la Société dés nations ensuite, avec un zèle et une ténacité auxquels le monde entier a rendu hommage. Il s'est efforcé de concilier les principes du pacte avec les aspirations de l'Italié et les besoins d'expansion de celle-ci; il s'est employé avec toutes les ressources de sa diplomatie à atténuer la tension entre Rome et Londres, et si l'on peut considérer actuéllement que la menace de graves complications internationales s'éloigne ét est sur le point d'être définitivement écartée, c'est pour une bonne part à la souplesse des méthodes diplomatiques dé M. Laval qu'on le doit....

À propos

Le Temps, nommé en référence au célèbre Times anglais, fut fondé en 1861 par le journaliste Auguste Neffzer ; il en fit le grand organe libéral français. Il se distingue des autres publications par son grand format et son prix, trois fois plus élevé que les autres quotidiens populaires. Son tirage est bien inférieur à son audience, considérable, en particulier auprès des élites politiques et financières.

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