Extrait du journal
veuses se produisent en sens différents, c’est toujours la vibration la plus forte qui agit seule, et dont l’action devient manifeste. » La volonté peut donc lutter contre les mouvements moléculaires que les nerfs apportent au cerveau; mais si l’irritation périphérique est trop forte, les cellules cérébrales deviennent impuis santes à régler les mouvements. La vo lonté, par exemple, essaie en vain de lut ter contre un chatouillement trop vif, et d’imposer aux membres la rigidité. La vibration spontanée du cerveau ne peut régler les agitations de l’hystérie ou de la chorée, ni arrêter les spasmes du mal de mer. Et cependant, nous voyons quel quefois tous ces,courants moteurs, pure ment réflexes, arrêtés par un mouvement cérébrale très intense, par une grande frayeur, pat* line impression vive, par un effort extraordinaire du cerveau. En général, prétend M. Onimus, la vi bration déterminée par l’activité libre des cellules cérébrales, est toujours la plus forte et domine les vibrations nerveuses, déterminées par la sensation, c’est-à-dire par les sensations périphériques. Mais l’activité du cerveau n’est, point continue ; et il y a une grande classe de courants nerveux qui sont à peu près soustraits à son influence. Par exemple, les nerfs des organes viscéraux et génitaux échappent à peu près au gouvernement du cerveau; le cerveau en subit au con traire la tyrannie : il éprouve le contre coup de tous les troubles des intestins, du foie, de l’estomac; l’ardeur génésique n’est pas sans influence sur le caractère, sur l’imagination, sur la volonté; les ex cès de la continence - ou les délires de la débauche laissent leur trace dans toutes les facultés mentales. Les impressions des sens fournissent un aliment perpétuel à l’activité intellectuelle. L’esprit se nourrit en quelque sorte d’impressions: couleurs, sons, images, formes, température, cli mats, odeurs; tout ce qui peut porter un ébranlement au cerveau, a donc une in-...
À propos
Le Temps, nommé en référence au célèbre Times anglais, fut fondé en 1861 par le journaliste Auguste Neffzer ; il en fit le grand organe libéral français. Il se distingue des autres publications par son grand format et son prix, trois fois plus élevé que les autres quotidiens populaires. Son tirage est bien inférieur à son audience, considérable, en particulier auprès des élites politiques et financières.
En savoir plus Données de classification - onimus
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