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Le Temps, 8 décembre 1867

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Le Temps
8 décembre 1867


Extrait du journal

Etampes, le novembre 1867 Ainsi, ma chère Sophie, tu es persuadée qu’en dehors de la confiture d’abricots, des pommes et des poires que nous con servons dans la paille du- grenier, nous autres provinciaux, nous ne pensons pas. Voilà bien la fatuité parisienne 1 Sache donc que nous politiquons comme lës grandes personnes. Seulement ici toute politique vient de la sacristie, et y re tourne. A Paris vous ayez, pour vous orienter, des sénateurs, des députés, des orateurs, des. journaux; ici nous avons des curés, des vicaires et l’évêque. Tout le mouvement vient de là. Ce qu’en province on appelle par excellence a la société, » est catholique, et il serait difficile d’être autre chose. On ne pour rait ni marier ses filles, ni placer ses fils dans le monde. La guerre présente ment engagée entre ce qu’on appelle les idées modernes et les idées d’autrefois, a donné une physionomie très accentuée...

À propos

Le Temps, nommé en référence au célèbre Times anglais, fut fondé en 1861 par le journaliste Auguste Neffzer ; il en fit le grand organe libéral français. Il se distingue des autres publications par son grand format et son prix, trois fois plus élevé que les autres quotidiens populaires. Son tirage est bien inférieur à son audience, considérable, en particulier auprès des élites politiques et financières.

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