Extrait du journal
Réduction du nombre des étudiants en Prusse Notre correspondant particulier de Berlin nous écrit : Le ministre prussien de l’instruction publique a fixé .à 10,734 jeunes gens et 1,048 jeunes filles le nombre des bacheliers qui seront admis,- en 1934, à des études supérieures. L’autorisation de vra leur être accordée, sur leur demande, par le président supérieur de la province, qui devra se renseigner préalablement près de la section du parti national-socialiste dans leur résidence pour savoir s’ils sont sûrs au point de vue politique. Il indiquera aux futurs, étudiants les universités ou écoles supérieures où ils peuvent s’inscrire, en tenant compte des places disponibles. L’activité féminine dans le nâtiQnal-socialisnie . « Une des fins du mouvement féminin nationalsocialiste, c’est de préparer la résistance morale du .pays.-en temps de guerre. ». Au cours d’une grande -manifestation féminine nationale-socialiste, au Palais des sports de Berlin, le chef du Front du travail et de l’organisation du parti national-socialiste a exposé cette idée dans les termes suivants : . Quand l’homme, le -chef naturel du peuple, est absent, quand il lui faut, comme soldat, défendre *a patrie, il faut que la femme allemande soit chef dans le pays. C’est ce que doit faire un jour notre mouve ment féminin. L’orateur 3 attaqué également les organisations féminines confessionnelles. Ces associations, a-t-il dit, prétendent prêcher l’amour du prochain. Voilà de belles sœurs de charité qui ne peuvent travailler que dans les confessions. Ce qui est protégé par le concordat, le restera. Mais il ne faut pas nous en vouloir si, par notre exemple, nous cher chons à faire comprendre à ces milieux que nous ne sommes pas divisés en oonfessions, mais que nous for mons un seul peuple uni. La question de l’hérédité, a dit aussi le docteur Ley, ne peut pas être résolue uniquement par la médecine et la législation. La femme allemande doit devenir la gardienne .du patrimoine biologique, héréditaire de notr.e peuple,...
À propos
Le Temps, nommé en référence au célèbre Times anglais, fut fondé en 1861 par le journaliste Auguste Neffzer ; il en fit le grand organe libéral français. Il se distingue des autres publications par son grand format et son prix, trois fois plus élevé que les autres quotidiens populaires. Son tirage est bien inférieur à son audience, considérable, en particulier auprès des élites politiques et financières.
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