Extrait du journal

parents de Juliette ne consentiront jamais à cette union. — En vérité, vous me dites d’étranges cho ses, interrompit de nouveau Cécile; vous me fériez supposer... Mais j’aime mieux croire que tout cela est une invention de votre part afin de m’attendrir. — Je vous ait dit la vérité. C’est la cause du mal qui l’accable et qui peut le tuer. — En ce cas, il guérira. Le devoir.., son amour-propre le rappelleront à la raison. — Ce sont deux grands mots, demoiselle... si vous n’avez que cela pour venir en aide à votre neveu. — Mais que voulez-vous que je fasse, et vous, connaissez-vous un moyen? — J’ai beaucoup réfléchi, balbutia Benoît... peut-être... mais... — Eh bien, voyons, si vous savbz, dites. — Les Denis, voyez-vous, ne sont pas aus si riches qu’ils veulent le paraître... Rosalie a entraîné son mari à faire des dépenses. Cette campagne leur coûte cher, et voilà qu’on m’assure qu’elle décide ce pauvre M. Denis à quitter son commerce, elle veut devenir une madame de. — Tout cela, mon cher monsieur, ne fait rien à l’affaire... L’orgueil au contraire est la pire des choses. — Oui, mais on finit par raisonner, et si Emile avait une fortune supérieure à la leur... — Ah! très bien, quand Emile aura cin quante ans, il aura assez gagné d’argent. — Jç ne ris pas, demoiselle, il n’aurait pas besoin d’attendre aussi longtemps....