Extrait du journal

— Oui, l’Espagne m’embêtait — trop de ( punaises à la clef. J’ai dit : Zut ! — Fais attention : lu es en domino et tu te crois en paillasse. Zut I n’est pas grand seigneur. Si l’inspecteur des fines cause ries t’entendait, il te f..ficherait à la porte. — Est-ce que tu t’amuses ici? — Je m’embête comme un rat mort. — Viens-tu au bal des guillotinés? — Ça va! Ah! je peux pas : j’ai laissé mes effets en gage pour avoir ce domino. Faut que j’trouve un pante pour les dé gager. Comme nous sommes dans le siècle des miracles, il n’est pas impossible, à la ri gueur, que « des gens du monde » aient l’inspiration de s’introduire dans un four reau de satin noir, pour s’intriguer dans le dernier goût. Mais que se dira-t-on ? Voilà ce qui m’intrigue à mon tour : — Soyons justes, mais sévères. — Quel ques privilégiés ont, en propre, un... esprit qui est à la fois l’expression de leur nature jet un signe du temps. Les chefs d’orchestre donnent la note : dans chaque génération, dix mille individus, peut-être un peu plus, peut-être un peu moins, . .mettent en circulation l’esprit qui s’im pose à ia masse. Celie-ci, destituée de tome initiative, prend cette monnaie telle qu’elle est, et s’en sert pour s’acquitter de tous ses devoirs envers la société. Le goût est-il au précieux : les mar quises parlent comme les fait parler Molière, - et, de degré en degré, de puis les aigles d’académies, jusqu'aux oisons.des salons,on se manière pour ma...