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Extrait du journal
amène et reconduit les employés de la banque à Monaco. Sur les salles de jeu, mon impression n’a pas varié. Nous sommes bien loin des Capoues des bords du Rhin. On ne trouve ici que le dessous du panier de la société spéciale des villes de jeu.' Pas de princesses russes, au moins cette année; du côté des dames, des cocottes, la plu part décavées, dont le dîner est un pro blème; du côté des hommes, des profes-, seurs de jeu et des commandants de ta ble d’hôte. Même les croupiers sont lu gubres et n’ont pas les grands airs de « ces messieurs » de Bade. Les touristes qui viennent de Nice traversent tous les jours les salles, y laissent quelques louis ou quelques billets de banque, dînent à l’Hôtel de Paris, et retournent le soir dans le chef-lieu des Alpes-Maritimes. C’est un joli poste administratif que cette préfecture. Probablement il est très envié. Mais, pour l’occuper, il ne faut pas seulement de l’ambition, il faut de la fortune. La société cosmopolite de Nice passe sa vie dans les fêtes, et c’est souvent le tour du préfet de payer les violons. M. et Mme Gavini, qui occupent le poste depuis longues années, s'acquit tent avec beaucoup de courtoisie de la charge, et sont très populaires dans la colonie. Ce n’est pas que cette couronne n’ait aussi ses épines. Nice, sous le rapport des mœurs, a tous les travers des petites villes. La société y est divisée en cote ries. Le Figaro et le Gaulois feraient ici des moissons de .potins, de cancans et...Espace abonnés
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