Extrait du journal

portent à révoquer en doute cette prétendue im possibilité. De toute façon il est des points faci les à occuper, faciles à défendre, où il existe une population suffisamment agglomérée pour assurer la continuation d’un certain mouve ment commercial, même pendant notre occupa tion. On nous a .déjà cité comme exemple la ville d’Amoï ; il existe bien d’autres loca lités dont la situation est à peu près analogue. Enfin, s’il devient nécessaire- d’entreprendre une véritable campagne de terre, ne vaudrait-il pas mieux la faire à portée duTonkin lui-même ? Le corps expéditionnaire continuerait ainsi par sa proximité même à assurer la sécurité du bassin du fleuve Rougè, tout en mettant la main sur une des régions les plus réellement riches de l’empire, et en menaçant la Chine d’un dé membrement d’autant plus possible de ce côté qu’il serait conforme à des précédents histo riques de date assez récente. Ce ne sont là, bien entendu, que des indications, mais elles suffisent, croyons-nous, pour faire comprendre que le gouvernement français ne se trouve point en core enfermé dans un dilemme- aussi précis, aussi absolu que veut bien le dire l’auteur de l’article auquel nous venons de répondre. •$. AFFAIRES MAROCAINES...