Extrait du journal

sur ie dRiin et les nécessités du service qt de l'instruction en France.1 ne nous permettraient cependant pas de descendre • au-dessous du chiffre de 46 divisions, demandant 432,000 hommes, soit deux classes de recrutement au lieu de trois. , ' .Les régiments d’infanterie ont été supposés à l’effectif de 3,000 hommes,, afin de laisser une certaine marge pour les autres armes, qui ont plus d'engagés volontaires. .Mais cet effectif de l’infanterie sera loin d’être atteint dans la réalité, si l’on remarque que Feffeetif des autres armes est aujourd’hui presque égal à celui de l’infanterie. -Enfin, lorsque l’occupation des territoires rhénans ne sera plus nécessaire, notre armée du temps" de paix pourrait être réduite à 24 di visions, soit à 216,000 hommes, pour lesquelles une seule classe devrait suffire. • Entre les deux dernières solutions, le service de 18 mois pour rait servir d’intermédiaire entre le service de deux ans et le service d’un an, si le rendement des classes ne répondait pas aux besoins des effectifs à réaliser. Il faudrait, en somme, que notre organisme de recrutement eût une certaine.'soupiesse, pour se plier aux nécessités qui s’imposeraient, et cela sans trouble. On voit par Ces données très sommaires, que notre désarmement doit être progressif, et que la diminution de la durée du service doit se faire par étapes. L’un' et l’antre dépendent de la mentalité et de l’attitude de l’Allemagne. Il serait téméraire de procéder à toute diminution nouvelle de nos effectifs avant qu’elle .ait elle-même, en ré duisant les siens, fourni des preuves 'Certaines d’un Changement complet d’attitude. Le ministre de la guerre, M. André Lefèvre, a donné avant-hier, à la commission des affai res extérieures de la Chambre, il a donné hier à la,Chambre elle-même, au sujet deM’exécùtibn des clauses du traité, des indications in téressantes. Il signale, par exemple, que la fabrication .des canons est découverte sur un point en Allemagne, qui l'interrompt alors : « Mais, ajoute-t-il avec raison, je suis obligé de me demander si cette fabrication ne re commence pas clandestinement sur un autre point. ». Il en résulte que si >le désarmement de l’Alle magne s’effectue, c’est avec une déplorable lenteur et la volonté, camouflée ou non, de garder tout ce qui constitue l’ossature d’une armée. Raison^ de plus pour être vigilant et ferme, en s’appuyant sur des moyens de coer cition efficaces, qui ne peuvent consister que dans une force militaire outillée et suffisante. Généra! de Lacroix....