Extrait du journal

De Rœux à Bullecourt ■'i- (De notre envoyé spécial) . . , Dans les journées du 15 et du 16 mai, l'ennemi a essayé de mordre: réaction ou essai d’offensive? Lés heures qui vont suivre nous l’apprendront. A la Cité-Saint-Laurent (près de Lens), une contre-attaque de l’Allemand est arrêtée par l'ar tillerie anglaise. A Bullecourt,' il fonce et réussit à s’infiltrer dans quelques parties du village; il en est rejeté aussitôt par les troupes anglaises qui trouvent leurs retranchements encombrés de nou veaux. cadavres allemands. Sur un seul point, à Test, les Australiens déciment un groupe d’as saillante, mettant à terre 250 hommes. A Rœux, dans la journéè du' 15 mai, l’ennemi bombarde durant douze heures. On compte de soixante à cent obus à la minute sur un front de moins de 2 kilomètres. La nuit venue, l’artillerie allemande cesse, ou à peu près, le feu. Mais à trois heures et demie du matin, la contre-attaque se déclanche. Une division et une brigade y prennent part. Sous ce premier choc, les Anglais tiennent bon. Devant le village, les rangs des assaillante sont couchés les uns après les autres par le feu des mitrailleu ses et des fusils. Plus au nord, cependant, sur la route de Rœux à Gavrelle, une ancienne usine de...