Extrait du journal

La loi du 17 mars 1791 mit en vigueur le principe de la liberté illimitée du commerce. D'affreux désordres s’en suivirent , des viandes gâtées lurent mises en vente dans les rues, dans les places, jusque dans les allées et sous les portes des maisons ; de là un spectacle dégoûtant et une énorme déperdition de matières. Après dix années d’expérience , il fallut renoncer à eesyst/me; un décret du 3o septembre 1802 défendit les étalages de viandes et imposa aux boucliers l’obligation de fournir un cautionnement de 3,000 fr., de 2,000 fr. , ou de 1,000 fr., suivant les classes. Le mal fut atténué, mais non détruit. Six ans plus fard, on crut devoir restreindre plus efficacement encore l’exercice de la profit si. m -1-' bouclier ; --t, le ; 3 jv’r 1S08 , une or^unnanr 3 de poil: ce exigea que pour être admis les étaler rise procurassent deux fonds de commerce, dont l’un serait supprimé. Plus tard encore, le 6 lévrier 1811, on revint ail principe de la limitation numérique ; un décret réduisit à 3oo te nombre des bouchers de Paris, et porta défense de délivrer aucune permission, tant que celte limite ne serait pas atteinte. Sous l’empire de ce décret le nombre des boucliers se réduisit à 070, et la limite fixée n’avait pas encore été atteinte, lorsque, le 9 octobre 1822, une ordonnance vint la reporter au nombre de boucliers alors en exercice, c’est-à-dire à 570. Enfin le 12 janvier 1826, une seconde ordonnance prescrivit que 100 nouvelles permissions pourraient être accordées dans chacune des années 1820, 18 2 G, 1827, cl i/u’à dater du \,Tjanv. cr 1828, le nombre des étaux cesserait d'être limité....