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Le Temps, 22 mai 1880

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Le Temps
22 mai 1880


Extrait du journal

Nous "avons reproduit hier, aux dernières nouvelles, la lettre par laquelle M. Martel a maintenu et motivé sa démission de président du Sénat. A la fin de la séance, le Sénat a mis à l'ordre du jour de mardi l'élection du successeur de son regretté président. La loi relative à la caisse des lycées, des collèges communaux et des écoles primaires, et à la subvention accordée par l'Etat à cette caisse, a été adoptée en deuxième lecture par 219 voix contre 7. La Chambre a terminé hier la discussion sur la tarification proposée par la commission et sur celle que propose le gouvernement pour les fils de coton. Il reste à discuter les amendements. •On trouvera plus loin la traduction. du discours du trône, lu'hier au Parlement britannique par le chancelier d'Angleterre, et l'analyse télégraphique de la discussion de l'Adresse dans les deux Chambres. L'analyse donnée par avance du discours de la reine était exacte. Les deux parties les plus importantes du discours sont celles qui se rapportent à l'Orient et à l'Irlande. Aussi est-ce sur ces deux questions qu'a porté surtout la discussion. Comme on devait s'y attendre, le comte de Beaconsfield à la Chambre des lords et sir Stafford Northcote à la Chambre des communes, ont eu soin de constater que le gouvernement libéral prend pour base de sa politique le traité de Berlin, que le gouvernement conservateur a contribué à faire, et ils triomphent de cette approbation rétrospective et involontaire accordée à la politique conservatrice par les libéraux. Cette prétendue conversion des libéraux est toutefois plus apparente que réelle. Les deux partis acceptènt le traité' de Berlin mais le ministère Beaconsfield en faisait une arme défensive pour la Turquie, et le cabinet. Gladstone la transforme en une arme offensive contre la mauvaise administration, qui est l'essence de la domination turque, et contre la résistance de la Porte ottomane à opérer les cessions de territoire stipulées à Berlin en faveur du Monténégro et de la Grèce....

À propos

Le Temps, nommé en référence au célèbre Times anglais, fut fondé en 1861 par le journaliste Auguste Neffzer ; il en fit le grand organe libéral français. Il se distingue des autres publications par son grand format et son prix, trois fois plus élevé que les autres quotidiens populaires. Son tirage est bien inférieur à son audience, considérable, en particulier auprès des élites politiques et financières.

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