Extrait du journal

mais par le peu de temps qu’il a fallu six heures) pour leur développement complet; tandis qu’il faut, comme on le sait, à l'a même température, quaranléhuit heures au moins pour queu de la va peur d’eau, recueillie dans T atmosphère des endroits sains,présente des bactéries, des vibrions et des spores évidents. Une seconde expérience a été faite sur ’air d’une casemate contenant trentehuit lits, dont dix-sept seulement étaient occupés. Dans cette expérience, M. Le maire a,constaté, aux mêmes heures que dans la précédente, l’existence des mêmes êtres inférieurs, mais en quantité beau coup moindre; Il attribue à juste titre, je crois, cette différence à ia ventilation de la casemate (la chambrée de la caserne n’était pas ventilée) et au petit nombre de lits occupés. Pour être concluantes, ces expériences demandaient un terme de comparaison convenablement choisi. L’auleurl’a trouvé dans un troisième es sai, fait sur l’air extérieur. Pendant qu’on opérait dans la caserne et dans la case mate, un appareil, rempli de glace, fonc tionnait sur la partie la plus élevée de la .fortification qui dominé la plaine, à la hauteur de la chambre de la caserne. C’était, par conséquent, la même couche d’àirquiafimentaitcettedernière.Le temps était beau et le vent à peine sensible. Au moment de la condensation; lé liquide était incolore, limpîde; son odeur et sa sa veur étaient celles dé l’eau fraîche et pure. M. Lemaire l’ex/imina au microscope aux mêmes heures que les précédentes. Ce n’est que quarante-huit heures après sa condensation, qu’il pût y reconnaître quelques bactéries, de très petits vibrions et de très petits spores, mais aucune monade ovoïde....