Extrait du journal

temps, qui sont d’ailleurs obligés de se partager entre des besognes de toute sorte. La direction de l’enseignement secondaire assure pourtant que la « grande commission » a beaucoup tra vaillé : pas assez, en tout cas, pour que le con seil supérieur ait pu être saisi d’un projet quel conque. Et il est bien vraisemblable qu’à la prochaine session il n’y aura pas non plus de projet, car les vacances vont briser l’élan des commissaires. Le mois de décembre et la ses sion d’hiver arriveront probablement sans qu’ils aient eu le temps de le reprendre. Alors, à quand? On prête au nouveau directeur de l’enseigne ment secondaire plus d’esprit de décision qu’à son prédécesseur. Il a de belles occasions d’en donner des preuves. Le conseil supérieur, à tout prendre, n’est pas appelé à statuer sur tout. Il y a des modifications de détail qui peu vent être prescrites par le ministre directe ment et appliquées dès la rentrée prochaine. L’administration de l’instruction publique de vrait se persuader qu’elle ne péchera jamais par excès d’initiative. Qu’elle profite donc du loisir des vacances pour préparer les petites ré formes, qui aideraient l’opinion à attendre les grandes. « AFFAIRES COLONIALES...