Extrait du journal

On remarquera tout d'abord — et nous appelons sur ce point toute l'attention de certains de nos confrères de Londres — que le Temps avait parfaitement raison lorsqu'il annonçait, il y a quelques jours, que lord Salisbury n'avait nullement repoussé a priori l'idée d'assurer à la "France un libre accès au Nil et de procéder à la délimitation des sphères d'influence dans le Bahr-el-Ghazal. Le premier ministre de Sa Majesté britannique s'est tout simplement retranché derrière l'insuffisance de ses connaissances en Jait de géographie africaine et l'absence d'une grande partie de ses collègues pour prendre son temps avant de répondre définitivement à cette ouverture....