Extrait du journal

Aussi le Saint-Père, dans son allocution aux inembres du Sacré Collège, a-t-il cru devoir mettre l'accent sur ce qu'il appelle « une persécution à laquelle n'a pas fait défaut et ne sèmble pas devoir faire défaut, ni la brutalité, iïi la violence, ni les embûches de la fausseté et du mensonge ». Les termes de la dénonciation sont sévères, on le voit. Défendant l^Eglise contre l'accusation de céder à des préoccupations politiques, le pape a dit que sa protëstation « ne saurait être ni plus explicite ni plus solènnelle devant le monde entier ». Du point de vue de la doctrine constante du Saint-Siège, il a contredit avec force ceux qui lui reprochent dé vouloir se servir de la religion à des fins politiques, argument par lequel o*p prétendrait justifier la persécution en représentant celle-ci comme constituant un moyen de défense. « Nous voulons uniquement, a déclaré le" Saint-Père, que, même dans la vie civique, dans la vie collective, dans la yie sociale, soient respectés les droits de Dieu, qui sont en même temps les droits des hommes. C'est ce que nous faisons et avons toujours fait. » Cette doctrine se défend par sa ivaleur propre du point de vue de l'Eglise catholique, apostolique'et romaine, laquelle a la charge de veiller au bien, général d'une religion de caractère universel, pouvant s'accommoder de tous lès régimes politiques, de l'activité de tous les peuples sous tous les climats, pourvu...