Extrait du journal

pris place dans sa politique intérieure depuis la chute de l’empire, n’est pas encore parvenue à se créer en économie politique, un système franche ment formulé. A aucune époque il ne s’est trouvé à la tête des affaires, un homme puissant par ses convictions et doué de l’art de les transmettre, qui sût indiquer la voie dans laquelle il fallait entrer, et qui pût exercer une influence assez grande pour y entraîner les hommes qui décident souveraine' ment du pays et de ses intérêts. Aussi c’est à peu près au hasard que les affaires sont conduites, et l’on pourrait trouver l’administration suivant avec constance l’exécution de mesures qui tendent à un but diamétralement opposé à l’effet que produisent d’autres mesures adoptées par elle dans une branche différente. Que résulte-t-il de là? C’est que les intérêts privés sont continuellement eu émoi, et trouvent de bonnes raisons pour justifier toutes leurs exigences. On en a aujourd’hui la preuve dans les débats qui s’agitent à l’occasion du sucre de cannes et du sucre de betteraves. Des publications officielles ont présenté la question sous ses faces les plus importantes, mais il nous parait qu’il y a encore* qüelîjïies développements à y ajouter pour la rendre suffisamment claire....