Extrait du journal

inent indéterminée. En outre, la discussion dé vierait. Au lieu de. tendre vers son objet essen tiel, qui consiste à révéler le. montant des de mandes anglaises, elle s’égarerait dans quel que controverse sur les dépenses de réparation supportées par là Belgique et par la ; France. Les Français .et-les Belges joueraient.ainsi un rôle qu’on pourrait, justement rapprocher, si la comparaison n’était.irrévérencieuse, .du rôle que joue le baudet dans les Animaux malades de la peste. En1 attendant qu’on soit enfin renseigné sur les demandes de l’Angleterre, les télégrammes (de Londres insistent, sur un autre sujet : dans une note peut-être.officieuse que les journaux français ont publiée ce matin, on répète que « ■ le gouvernement britannique est disposé à discuter la question de la sécurité de la France sous la forme et .au moment qui conviendront au gouvernement-français ». Nous avons sou vent soutenu que l’Angleterre et la France pour raient s’entendre contre certains dangers exté rieurs, et la nouvelle qui vient de Londres est bien loin de nous laisser indifférents. Seule ment, comme il ne faut pas qu’un projet d’en- i tente devienne une cause de désaccord, tâchons (de voir clairement comment le problème peut se poser. ’ D’abord, la question de là sécurité et celle des réparations sont complètement distinctes. C’est ce que M. Poincaré a toujours pensé. C’est...