Extrait du journal

du parti s’abstiennent.à l’avenir de conciliabu les aussi dangereux pour l’unité du parti. Le rejet de la résolution de Nuremberg .au sujet de- la- fêle ■ d-u 1" mai fut encore uii impor tant succès révisionniste. Dans ces conditions on ne saurait dire qu’un accord fut conclu à Chemnitz entre l’aile droite et l’aile gauche du parti socialiste. Il est donc permis de douter que la trêve soit durable. Les révisionnistes ont, il est vrai, acquis du rant cette semaine des garanties pour l’avenir. Bien qu’assez favorable dans ces .derniers temps, le bureau du parti pouvait jusqu’à pré sent contrarier leur action dans l’Allemagne du sud. Le comité général du parti, dont la création vient d’être votée, leur donne désor mais des_ garanties. Les socialistes modérés, condamnés si brutalement à Dresde, paraissent n’avoir plus rien à craindre de la direction de Berlin. Ils restent cependant toujours sous le coup des décisions du congrès, qui d’après les statuts reste la plus haute instance du parti. Or le con grès est une assemblée populaire devant la quelle les orateurs radicaux et excessifs ris quent de reprendre l’avantage sur les esprits positifs et modérés. A Chemnitz l’absence des plus intransigeants, la sagesse d’un chef aussi vénéré que Bebel, l’habileté dans la conduite des débats ont pu soustraire la foule des délé gués à la contagion des formules absolues. Mais en sera-t-il de même au prochain con grès? C’est ce dont on peut douter. En dépit des .succès de Ghemnitz les révisionnistes ne sont pas sûrs du lendemain....