Extrait du journal

J’aime l’Empereur et je ne m'en cache pas, car si je m’en défendais aujourd’hui, je serais un lâche et les lâches n’ont pas la parole quand le pays est en danger. Eh bien ! s’il m’était démontré qu'une révolution dût sauver la France, je surmonterais mes affections et je me croiserais les bras. Car encore une fois ce I qu’il faut, c’est que le pays soit sauvé n’importe comment, n’importe par qui. Et ce que je puis dire de mieux de l’Empereur, c’est que s’il lit ces lignes, il trouvera que j’ai raison....