Extrait du journal

J « veux décidément guérir de la maladie de prédire en matière politique. Les choses, les hommes et les avènements semblent obéir à une impulsion fantasque. La danse qu’ils mènent déconcerte les spectateurs. 11 y a quinze jours, un vent de réforme soufflait sur nos tètes. La majorité, disait-on, allait réparer le temps perdu. Elle comprenait combien il serait dangereux pour elle de se présenter devant les électeurs sans avoir voté les quatre ou cinq éternels projets que nous promettent, tour à tour, depuis un demisiècle, les gouvernements et les oppositions....