Extrait du journal

Il n’est guère personne, parmi ceux qui connaissent bien l’installation de la rue Vieille-du-TempIe, qui ne soit convaincu qu’elle a fait son temps et qu’il faudra à bref délai faire choix d’un autre emplacement. C’était un fort joli édifice que le Palais-Cardinal, mais il faut bien confesser que l’ancienne demeure des Rohan n’avait pas été construite exprès pour l'affecta lion que lui a donnée la Convention, et que, depuis un peu plus d'un siècle, les conditions de l’industrie typographique comme de toutes les industries se sont singulièrement transformées. On a eu beau multiplier les appentis, les hangars, les galeries votantes, rétrécir les couloirs, creuser dos caves, on n’aboutit qu’à rendre de plus en plus précaires les conditions de sécurité et même d’hygiène du personnel et la solidité de l’immeuble. On est à bout d’ingéniosité et d’expédients. C’était, après tout, une question soulevée depuis plusieurs années; il n’y eut pas eu péril en la demeure lors même qu’elle n'eût pas été décidée par la Chambre qui va se séparer, i Mais ce est pas seulement le déplacement de l’Imprimerie nationale qui avait rencontré des oppositions. Son existence même avait été menacée par une campagne conduite par une association syndicale des maires'imprimeurs. M. Bozérian, qui était testé le rapporteur spécial de la nomruissicn du budget, avait en premier lieu conclu à la liquidation pure et simple de J établissement d’Etat. On revendiquait comme un droit de l’industrie privée le partage des impressions du gouvernement. Le débat avait été ajourné lors de 1 a discussion du bu gel de 1897 sur l’annonce de la nomination d’une Commission extraparlementaire dont les travaux ont clé récemment distribués....