Extrait du journal

Ainsi a parlé le Tzar au fort de Witry. C’est le dangereux privilège des paroles officiellement prononcées dans des circonstances aussi solennelles, de servir de thème aux commentaires les plus varies. Chacun de nous y cherche et finit par y découvrir l'expression de sa propre pensée, la satisfaction de ses espérances. Et s’il est vrai qu’on a pu dire naguère.«Donnez-moi deux lignes d’un homme et je me charge de le faire pendre I » il est également exact d’ajouter : « Fournissez une phrase du Tsar aux journaux nationalistes et ils se chargeront d’y trouver la justification de leurs polémiques... »...