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Le Voltaire, 24 septembre 1898

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Le Voltaire
24 septembre 1898


Extrait du journal

Au milieu des extraordinaires machinations dont il est l'objet, il garde une inaltérable confiance dans le triomphe de la vérité. Il demande seulement qu'on ne l’étrangle pas en cellule. Si on le laisse vivre, il parlera, et s'il parle, il est sûr de l’avenir. Aussi, au moment même où ses amis anxieux se pressent autour de lui. trouve-t-il le moyen de sourire « des loups » qui se peuvent encore rencontrer dans la bergerie, et du dernier effort qu’ils viennent de faire pour le perdre. Qu’il y ait dans ce sourire, à l’endroit du général Chanoine, une indulgence un peu hautaine, c’est certain. Mais Picquart n’en proclame pas moins qu'il a confiance dans la droiture du ministre de la guerre et de ses prochains juges....
Le Voltaire (1878-1930)

À propos

Lancé le 5 juillet 1878, Le Voltaire remplace Le Bien public d'Émile Ménier à l’occasion du centenaire de la mort du célèbre philosophe des Lumières. Administré par Charles Marpon, copropriétaire, et dirigé par Aurélien Scholl, il se définit comme le « Figaro des républicains », soutenant d’ailleurs la politique de Gambetta. En juin 1879, Julien Lafitte remplace Scholl à la direction. Au final, Le Voltaire aura su se démarquer par la qualité de ses journalistes et contributeurs tels qu’Émile Zola, les frères Goncourt, Guillaume Livet ou Paul Alexis.

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Données de classification
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