Extrait du journal

Paris, 20 septembre. Il y a encore de beaux jours pour l'obstructionnisme, le boucan et autres machines de guerre destinées à discréditer systématiquement le Parlement. Ce ne sont pas les questions ou les interpellations qui feront défaut à la rentrée des Chambres. Nous citions déjà, l'autre jour, comme inévitable une explication sur les fautes commises depuis quelque temps dans l'administration coloniale. Telle loi est bien justifiée et vraiment pressante; mais on en voit poindre bien d’autres : la question du droit sur les blés, celle des grèves et celles beaucoup plus importantes de la réforme électorale et de la révision. Cela forme déjà un assez joli chapelet d'interpellations qui n'ont pas toutes le môme caractère d'urgence, mais qui, nécessairement, auront lieu avant ou pendant la discussion du budget....