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L’Écho d’Alger, 1 février 1925

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L’Écho d’Alger
1 février 1925


Extrait du journal

, Le chancelier Luther nie évidemment que l'Allemagne ait contrevenu aux prescriptions concernant le désarmement, et il invite les Alliés à lui communiquer le texte du rapport final de la Commission de contrôle. Par anticipation, il proclame l'inanité de ses conclusions. II admet la possibilité d'un -compromis avec les Alliés au sujet de la date d'évacuation de la zone de Cologne, et il se fait l'avocat de la centralisation des « shupo », sans cependant convaincre personne de la conformité de sa thèse avec les clauses du traité de Versailles. Enfin, le chancelier, après avoir protesté contre le fait tq-ai persiste de rendre l'Allemagne seule coupable et seule responsable de la guerre, déclare qu'il est favorable à la conclusion d'une convention internationale de désarmement et de garanties réciproques...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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