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L’Écho d’Alger, 2 décembre 1934

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L’Écho d’Alger
2 décembre 1934


Extrait du journal

Me Philippe Lamour manifesta alors un extrême étonnement et entreprit de démontrer au magistrat l'impossibilité juridique de cette arrestation. H lui fit remarquer notamment que le policier était poursuivi pour corruption de fonctionnaires et que ce délit ne comportait pas de peine de prison, mais seulement une amende et la dégradation civique. Il fit ressortir qu'une arrestation pour un fait qui ne comporte pas de peine de prison serait illégale.Le juge d'instruction alla donner connaissance de ce plaidoyer au parquet afin que le procureur prit la responsabilité de ses réquisitions. La conversation entre le juge d'instruction et M9 Lamour, dont les éclats parvinrent par delà des deux portes, jusque dans les couloirs, se prolongea longuement....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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