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L’Écho d’Alger, 2 novembre 1912

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L’Écho d’Alger
2 novembre 1912


Extrait du journal

« Les instituteurs groupés dans leurs associations corporatives ne sont pas antipatriotes; ils considèrent comme une injure grave l'accusation qui les représenterait comme capables de faire profession de sentiments qui détourneraient de l'école tous ceux qui ont souci de la moralité de l'enfance, de la dignité et de la sécurité du pays. Tout en affirmant leurs tendances pacifistes et leur confiance dans la réalisation de l'arbitrage international, ils affirment enseigner un patriotisme réglé par le sentiment de la justice et le respect du droit d'autrui, celui des grands ancêtres ■de la Révolution française défendant contre l'étranger et les émigrés de Coblentz l'idéal républicain et 'le patriotisme des libertés...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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