Extrait du journal

Je ne vois rien dans la première œuvre de M. Loucheur qui annonce autre chose qu'un vulgaire rapin destiné à refaire éternellement les esquisses, cent fois dessinées avant lui, à rebrosser des tableaux pour lesquels il est regrettable d'employer des toiles, des pinceaux et des couleurs fines, tellement on a l'impres'sion de les avoir vus depuis qu'il y a des peintres, et qui ne peignent rien qui indique une orientation nouvelle, rien qui promette un sentiment de cette justice fiscale que la démocratie réclame par une répartition logique de la charge commune ; rien, surtout, qui prouve que - l'on se préoccupe de remédier à cette cherté de vie, à laquelle il est cependant indispensable de songer si l'on ne veut pas se rêveiiiêf dans la stupéfaction d'une révolution, faite, cette fois, non plus par les élèves de Voltaire ou de Jean-Jacques, non plus par les disciples de 'Marx ou de Lénine, mais par les. fils de M....