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L’Écho d’Alger, 4 novembre 1912

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L’Écho d’Alger
4 novembre 1912


Extrait du journal

Quant à la politique intérieure, M. Poincaré, après M. Steeg, nous a dit ce qu'il pensait de la réforme électorale et de sa pensée de la régler. Le Président du Conseil et le ministre de l'Intérieur ont l'un et l'autre fait appel à l'union des républicains; mais, de suite, l'un et l'autre, en déclarant le sens dans lequel ils comprenaient cette entente, .ont par là-même élevé l'obstacle insurmontable ; tous deux ont déclaré qu'ils voulaient l'entente à la condition que les majoritaires acceptassent « la « représentation des minorités par le quo« tient. » Or, la représentation des minorités par le quotient, c'est tout simplement la R. P.; le Gouvernement n'offre pas l'entente aux majoritaires, c'est une capitulation qu'il leur demande....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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