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L’Écho d’Alger, 4 novembre 1918

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L’Écho d’Alger
4 novembre 1918


Extrait du journal

De-ci de-là, quelques unités combattaient encore, voulant sauver l'honneur des régiments. Comme le disait Napoléon : « Honneur au courage malheureux ». Mais la masse des armées impériales s'était transformée en une cohue de fuyards, pillards, bandits, assassins, incendiaires et voleurs, dont le torrent dévastateur roulait en une fuite innommable, ne se contentant pas de saccager les villes et les villages de la Véné- s iie envahie. Les méfaits de ces « grandes] compagnies » nouveau genre s'accentuaient .au fur et à mesure qu'elles s'éloignaient du front de bataille et' c'est en territoire autri-...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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