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L’Écho d’Alger, 5 janvier 1933

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L’Écho d’Alger
5 janvier 1933


Extrait du journal

Il est certain que l'équipage n'a abandonné le navire qu'après avoir tout tenté et qu'après avoir constaté qu'aucune lutte n'était possible. Et cependant les moyens du bord permettaient une lutte intensive : le paquebot était, en effet, muni de toute une installation de sécurité des plus modernes et des plus efficaces ; il possédait dans l'entrepont supérieur, outre les cloisons d'incendie, treize rideaux de fer recouverts d amiante permettant d'obturer les ouvertures pratiquées dans ces cloisons ; les différents moyens employés pour éombattre l'incendie étaient l'eau salée, la v apeur et la mousse carbonique Le premier moyen de défense était assuré par deux pompes servant également au lavage des ponts ; deux pompes sanitaires pouvaient aussi refouler au collec- I teur d'incendie ; ce collecteur d'incendie desservait 208 postes d'eau ; la distribution était, faite de telle manière qu'on pût concentrer en tout point du navire deux jets d'eau simultanés :...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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