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L’Écho d’Alger, 5 mars 1921

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L’Écho d’Alger
5 mars 1921


Extrait du journal

Mon informateur londonien me fait observer qu'après la fiévreuse journée d'hier, c'est aujourd'hui la détente. Il ne peut y avoir rien de nouveau, puisqu'il faut attendre jusqu'à lundi la réponse des Allemands. D'ici là, que décideront-ils, ces AllemandsSelon leur coutume, .ils observent è cet égard le plus rigoureux secret. Cependant on croit avoir percé le mystère, de leur tactique. Celle-ci consisierait tout uniment à gagner du temps, toujours dans - l'espoir qu'un moment viendra où se produira parmi les Alliés quelque fissure par i ils pourront s'évader ou qu'il surgira une intervention américaine capable de faire sauter le bloc interallié. Dans cet esprit, iis élaboreraient de nouvelles contre-propositions, avec lesquelles ils se présenteraient lundi devant la Conférence. Ils demanderaient que celles-ci soient soumises à un nouvel examen et espéreraient ainsi...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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