Extrait du journal

M. Bertrand n'est pas ce que l'on pourrait appeler un colon bien malheureux. Il jouit d'une fortune considérable et, à ce titre, les réformes fiscales qui ont pour but de décharger les pauvres diables au détri ment des riches, ne sont pas précisément Ne son goût. Aussi, en bel égoïste, entrevoit-il, dans l'avènement du général, une 'double satisfaction politique et économique. La République aplatie, son portefeuille à l'abri des impôts trop lourds ; il n'en fallait pas davantage pour décider ce grand patriote à crier « Hosannah ! » sous les pas 'du nouveau Messie....