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L’Écho d’Alger, 7 novembre 1918

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L’Écho d’Alger
7 novembre 1918


Extrait du journal

S'ils essayent de prolonger la défense sur les positions actuelles, ils vont donc faire rompre leurs lignes et courront le risque d'un vaste encerclement, car nous ne sommes plus qu'à 20 kilomètres de Sedan. S'ils accélèrent leur retraite, celle-ci va se précipiter, par la force des choses, au point de se muer en déroute. Situation délicate et critique entre toutes, que le grand état-mar jor allemand ne parviendra jamais à résoudre, s'il continue, comme au temps de Ludendorff, à se laisser guider par des préoccupations politinues et s'il ne s'inspire pas du souci exclusif des intérêts militaires de l'armée. A notre grand quartier général on sait tout cela fort bien ; c'est pourquoi on active la poursuite et on oblige sans cesse l'ennemi à faire tête aux attaques des poursuivants qui talonnent ses arrière-gardes....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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