Extrait du journal

Dans certaines parties, la monoculture, comme celle de la vigne par exemple, refoule absolument l'élevage ; d'autres, qui s'adonnent aux céréales avec jachère cultivée, ne laissent qu'une place bien res treinte au mouton. Cette place n'est pas utilisée comme elle mérite de l'être. Dans ces zones à production fourragère, il serait bon d'appeler l'attention des colons sur ce point, leur faire comprendre l'importance de la question, les encourager, leur faciliter les moyens de se procurer de bons géniteurs, de façon à leur permettre d'essayer de remplacer par la qualité, la quantité à laquelle leurs exploitations leur défendent d'aspirer. Il faudrait, dans le Tell, les amener à faire la culture intensive de la race. On ne peut intervenir dans ces régions déjà occupées par la colonisation, que pour favoriser la production en viande et augmenter seulement le rendement du cheptel déjà existant ; ce serait aller au devant de graves mécomptes que d'essayer de l'augmenter en nombre. On se heurterait à une situation de fait....