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L’Écho d’Alger, 8 août 1928

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L’Écho d’Alger
8 août 1928


Extrait du journal

a Les esprits réfléchis, écrit par exemple le « Temps », connaissent que les instituteurs syndiqués fédérés et confédérés sont mal venus à réclamer les sanctions des justes lois quand elles leur sont tutélaires' et à les repousser avec violence toutes les fois qu'elles les gênent. Tandis que la situation de l'école publique leur paraît alarmante dans l'Ouest, ils ne s'arrêtent pas un instant aux alarmes qu'euxmêmes donnent à tout le pays et les hautaines sommations qu'ils adressent au gouvernement et au Parlement qui ont la garde des institutions républicaines. perdent leur, force sinon leur incohérence. Quand on envisage en i regard des accords que ces mêmes institutions reçoivent incessamment par leur fait, les éclats de - leur ton ne...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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