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L’Écho d’Alger, 8 janvier 1944

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L’Écho d’Alger
8 janvier 1944


Extrait du journal

« Il n'y a pas de honte pire que celle de déposer les armes et de s'en remettre à la grâce de l'adversaire. Un peuple qui en arrive à un tel acte de désespoir ne mérite rien d'autre que d'être ivnéawti par la, fureur et l'appétit , de vengeance de l'ennemi. » Ainsi s'exprime l'un des meneurs de ce peuple qui a planté sa croix gammée sur nos plus beaux monuments, qui maintient des milliers de Français dans des stalags, en force des milliers d'autres à venir travailler sur son sol, dépouille de fond en comble notre pays, se fait payer des milliards pour nous occuper, nous voler, traiter les nôtres à la manière teutone et prétend même substituer à nos traditions et à notre culture le mauvais goût du peintre raté Hitler et les bredouillages de Rosenberg....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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