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L’Écho d’Alger, 9 février 1925

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L’Écho d’Alger
9 février 1925


Extrait du journal

S'il faut tout dire,, les propriétaires ne sont pas les seuls responsables de cette redoutable crise. Dans le monde des locataires, il existe une multitude d'intermédiaires sans scrupules qui exploitent cyniquement la situation. Le législateur est, d'ailleurs impuissant contre ces espèces qui emploitent tous les artifices et toutes les habiletés. Tantôt, ils réclament la forte somme pour, simplement, vous avoir glissé un tuyau à l'oreille. Tantôt, en qualité de locataires, ils exigent le rachat de meu- bles ou de tapis dont ils quintuplent, naturellement le prix: Et l'on peut voir d'honorables commerçants, des employés, des travailleurs se prêter à ce petit jeu....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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